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Chronique de la vie ordinaire d'une penseuse obsessionnelle.

19 octobre 2011

Cause et conséquences.

 Un jour, on s'appercoit que chaque choix qu’on a fait a modifié notre vie. C’est une constatation un peu simple. Mais quand on en a conscience, ça devient un jeu d’imaginer les autres possibilités, la personne qu’on serait devenu si on n’avait pas fait tel ou tel choix.

Je vais prendre un exemple. Quand je suis entrée en 5ème, j’ai décidé de prendre l’option latin, comme beaucoup. J’ai donc passé toute ma scolarité dans des classes de latinistes, et j’ai rencontré mes amis dans ses classes, je me suis donc construite grâce à ces gens, j’ai grandi et je suis devenu ce que je suis aujourd’hui en partie grâce à eux.

Imaginons maintenant que je n’ai pas pris l’option latin. Alors, je n’aurais pas été dans les mêmes classes, j’aurais connu d’autre personnes et ces autres personnes aurait influencé mon ancien moi. Je ne serais donc pas devenu celle que je suis aujourd’hui. Je n’aurais pas vécu les mêmes choses. Mon passé aurait été complètement différents sans cette option. Après, est-ce qu’il aurait été mieux ou moins bien, on ne le saura jamais.

Mais en détail. Je n’aurais déjà pas eu les mêmes goûts musicaux, car ils ont été influencés par une personne que j’ai connue en 4ème car nous étions dans la même classe. Je n’aurais donc pas vécu ses concerts. Je n’aurais pas non plus rencontré l’homme avec qui j’ai passé 3ans de ma vie, car il m’a été présenté par une amie que j’ai rencontrée quand nous étions dans la même classe en 3ème. Je n’aurais peut-être pas fait le même choix d’étude car j’ai étudié toutes les possibilités de carrière avec une personne qui était dans ma classe en terminale. Et mon choix s'est fait après des heures de discussion avec cette personne.

Alors qu’à la base, j’ai juste choisi cette option car mes parents me l’avait conseillée car ça faisait bien dans un dossier et que ça rapportait des points au bac.

Ainsi, si on ne me l’avait pas conseillé, je ne l’aurais pas prise et je me serais retrouvée dans d’autres classes, j’aurais eu une vie complètement différente. J’aurais eu d’autres amis, d’autres amours, d’autres goûts, j’aurais fais d’autres choix d’avenir.

Notre futur dépend en fait de dizaines de choix qui paraissent insignifiants.

C’est alors qu’on commence à trop pensé aux conséquences de nos choix qui nous paraissaient simples. Et une décision ordinaire devient matière à réfléchir. L’avantage c’est que cette réflexion est vite stoppée. Car personne ne sait quel est le meilleur choix. Personne ne peut prédire le coté dont l’avenir sera le plus heureux.

Alors à vos choix.

Sincèrement et pensivement.

 

L’âme à nu.


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17 octobre 2011

Pensée du soir.

Il y a quelques jours, après une discussion avec un ami, j’ai eu une révélation assez affligeante.

Tout jeune a dans la tête, mille et un beaux projets. Et c’est très bien, ces rêves font ce que nous sommes, ils nous définissent. Le problème c’est que la plupart des gens ont les mêmes rêves. On a tous rêver un jour ou l’autre de tout plaquer et de faire le tour du monde, de visiter des terres encore inviolées par l’Homme, de vivre de musique, de partir un an à l’étranger, ou même d’y vivre. Et avec ces rêves, on se croit unique et exceptionnel. Mais au fond, le conformisme fait que les rêves des millions d’esprit tous aussi différents les un que les autres sont au final bien semblables. Serions-nous alors si peu différents ? Notre esprit qu’on croit unique est-t-il si similaire à celui de quantité d’inconnu ? Cette constatation est bien simple, je n’en doute pas, mais elle révèle quelque chose de plus profond. Notre originalité n’est qu’illusion. Je n’irais pas jusqu’à dire que nous sommes tous pareil mais nos différences ne sont pas plus nombreuses que nos similitudes.

Par le passé on forçait le conformisme mais à prôner l’originalité et l’unicité de chacun, le conformisme s’est imposé de lui même.

 Avec une tendresse anti-conformiste.

L'âme à nu.

 

17 octobre 2011

Chronique introductive aux prochaines.

 

Un jour on se dit qu’il est temps de tout raconter, qu’il est temps de se livrer à de parfaits inconnus. Et ce jour, c’est aujourd’hui. Lundi 17 octobre 2011.

C’est pas une date choisie, un jour exceptionnel. Je n’ai pas eu de grande révélation. Je me suis juste dis que c’était le moment idéal. C’est pas que vis plus de chose que d’habitude, c’est juste que j’ai plein de chose en tête que j’aimerais coucher sur le papier. Une sorte d’autopsie d’âme, si je peux me permettre le terme. Je pense sans arret, vraiment, je passe ma vie à réfléchir à toutes les possibilités, aux conséquences de mes actions et aux conséquences qu’auraient eues mes actes manqués. Ma tête est faite de ‘et si j’avais fait ça’, ‘si j’avais dis ça’. C’est pas vraiment bien pour ma santé mentale mais je peux pas m’en empêcher. Il m’arrive de passer des nuits entières à réfléchir à quelque chose, et je sais par expérience que ce n’est pas en réfléchissant beaucoup qu’on est heureux.

C’est une bien triste constatation, les gens les plus heureux ne sont pas les plus intelligents. Et même si les grands philosophes de ce monde atteignaient un état de béatitude grâce à la pensée je ne peux pas me permettre de comparer mes petites réflexions aux pensées de ces grands Hommes.

Tout ça pour dire que j’ai décidée de me mettre à nu. De publier de temps en temps une sorte de chronique de la vie ordinaire d’une penseuse obsessionnelle.  

Sur ces simples mots, je vous laisse. Mais pas pour très longtemps.

Avec amour.

L’âme à nu. 

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